Je veux convenir avec Charles Péguy, pour ce qui est d’une vision globale de la transition générationnelle que : « Nous sommes les derniers. Presque les après-derniers. Aussitôt après nous commence un autre âge, un tout autre monde, le monde de ceux qui ne croient plus rien, qui s’en font gloire et orgueil » [1] . Je dirais même presque que nous sommes l’aube de ce monde qu’on dit moderne, au moins dans le contexte africain. Cela peut paraître ambigüe, d’autant plus que pour les Etats de l’autre côté, nous sommes encore des nations quasi-barbares et traditionnelles. Mais chacun porte en lui une part d’ignorance, même pour des esprits ‘’scientifiques’’ éclairés. Bref, ce qui compte pour moi, dans cette petite réflexion, c’est un regard introspectif africain, une auto-critique africaine qui tient aussi d’une sociocritique globale. Il s’agit pour moi d’avancer quelques petites thèses sous forme de balbutiements pour dire que nous devons reconsidérer notre syst...
C'est ici le lieu de rêver et de penser le développement de l'Afrique...