La non-violence est le
portrait du véritable démocrate. A l’heure où les campagnes électorales font du
mieux qu’elles peuvent pour séduire le cœur des électeurs, il est en notre
devoir en tant que leaders de jeunesse et promoteurs des droits de l’homme d’intervenir.
Notre intervention ici ne se nie pas dans une prise de position, mais elle se
nie dans l’invitation à la non-action. Cette non-action n’est pas à l’endroit
du vote lui-même, mais à l’endroit de la violence. Ainsi, notre action se niant
dans la négation de l’action violente, se reprend en soi pour la paix.
Le devoir de tout
citoyen est de servir pour le mieux possible les intérêts du pays. Et l’intérêt
du pays, qui se joue dans ces élections est la paix et la réconciliation
nationale. C’est pour quoi notre invitation ici, demande à la jeunesse ivoirienne
en générale et aux jeunes sénateurs en particulier, de se garder de toute
action qui pourrait nuire à la paix et à la réconciliation. Il faut accomplir
ce dimanche, le devoir que notre cœur de citoyen nous impose : prendre part,
chacun à sa manière, à l’élection présidentielle en se gardant de toute
violence.
Le multipartisme qui est une des manifestations de la démocratie, appelle chaque citoyen à choisir librement un camp dans lequel s’engager et défendre ses intérêts. Mais en vérité, ces intérêts ne sauraient faire nombre avec ceux de la nation. La fin ultime du multipartisme est de servir la démocratie et par conséquent le peuple, la République.
Sachons donc faire le
bon choix, celui de la non-violence et de la promotion de la paix par un
langage désarmé et des cœurs apaisés. Quel que soit notre bord politique, nous
sommes tous militants de la Côte d’Ivoire. Soyons donc des partisans de la paix
et de la non-violence.
Du reste Jeunes
sénateurs, gardons à l’esprit cette vivante idée de Gandhi : « le
vrai démocrate c’est celui qui par des moyens purement non-violents assure la
liberté ».
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