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Aujourd’hui pendant que le monde célèbre l’abolition
de l’esclavage, interrogeons-nous sur l’effectivité de cet acte. L’abolition
est-elle effective à tous les niveaux ou l’esclavage subsiste – t – il encore
sous de nouvelles formes ?
C’est vrai qu’aujourd’hui, les Africains ne
sont plus vendus et ne travaillent plus contre leur gré dans les plantations.
Mais l’esclavage est-il aboli pour autant ?
Une autre forme d’esclavage subsiste
pourtant. Celle qui emploie des bras moins valide et qui hypothèque la vie de
bon nombre d’enfants : Le travail des enfants. Ces nouveaux esclavagistes
sont des parents, ou non, mais des personnes adultes qui utilisent les enfants
dans des champs, des plantations et toute autre forme d’activité qui
détériorent leur santé mentale et physique, là où ces derniers devraient aller
à l’école.
Les arguments le plus souvent avancé est la
pauvreté et le manque de mains d’œuvre. Ces arguments pour certaines personnes,
suffisent à faire travailler les enfants dans les champs. Et pourtant, ces
enfants n’ont pas demandé à naître, ni à être pauvres. C’est le devoir de
parents que de réunir les conditions de leur formation et de leur éducation en
vue de leur bien-être et de leur épanouissement. Mais c’est aussi le devoir des
gouvernants de permettre aux parents de réunir ces conditions.
158 millions d’enfants de 5 à 14 ans vivent
cette tragédie à travers le monde selon l’UNICEF. En ce jour, que l’on se
souvienne de cette nouvelle forme de l’esclavage et que chacun s’engage dans
son abolition. Aucun enfant ne doit être privé de l’école, pour quelque motif
que ce soit.
Il est temps que cela change et que les
gouvernements de tout le monde entier s’unissent pour lutter contre ce fléau
qui rime aussi avec le trafic des enfants.
NON !!! L’esclavage n’est pas aboli, il
est encore là, en silence, il fait mourir des enfants. Chaque fois que nous
fumons une cigarette ou que nous mangeons du chocolat, ce sont les larmes de
ces enfants que nous avalons.
Libérons-les !!!
C’est dans la responsabilité partagée et la
volonté de tous que réside leur salut.
Quand allons-nous célébrer l’abolition de l’esclavage ?
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